Première session des dialogues communautaires dans la Municipalité de Bangangté
Au lendemain de la formation des ambassadeurs de la paix dans les communautés de Banékané, Nkong Ngam et Tousseu (Bachingou), APDEL et GLEP ont dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion de la cohésion sociale dans la municipalité de Bangangté (PRO-COSBA) organisé et tenu la toute première session des dialogues communautaires dans les communautés sélectionnées pour abriter les activités dudit projet ; ayant pour objectif d’édifier les communautés sur l’importance de la paix/cohésion sociale en lien avec les déplacés internes, et l’identification des projets prioritaires visant à améliorer les relations communautaires entre les deux entités de population (PDI et communautés hôtes). Ce projet qui bénéficié de l’appui financier de l’Union Européenne (UE) et du Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) et est soutenu par la Deutsche Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit (GIZ) ; est une initiative visant à promouvoir la cohésion sociale dans les communautés d’intervention du projet. Au cours de ces sessions de dialogues, qui ont connu la participation de 164 personnes dont 82 hommes et 82 femmes ; 51 PDI, 74 membres des communautés hôtes, et 30 bororos ; sans compter la participation de la mairie de Bangangté, les représentants de la GIZ et l’équipe du projet. Pendant trois heures d’horloge dans chacune des communautés, les échanges ont porté sur la cohésion sociale et promotion de la paix, le rôle des femmes dans la construction d'une société plus juste, la place des femmes dans les processus et organes de décision au niveau communautaire, la promotion d’une société favorisant la participation de tous au développement, le rôle des hommes dans la promotion des droits des femmes et des filles. A l’issue de cette première session de dialogue au sein des trois communautés d’intervention, plusieurs idées de projet ont été relevées en l'occurrence les points d'eaux (cas de Banékané, Nkong Ngam), la construction des salles de classe pour accueillir les enfants PDI car toutes ces localités n'ont pas d'écoles bilingues cycles maternelle, primaires et secondaires (cas de tous les trois villages), et un projet visant l'amélioration des relations cultivateurs-éleveurs dû aux conflits agropastoraux (cas particulier de Tousseu). Rendez-vous a été pris pour janvier 2026 pour la suite desdits dialogues.